Communiqué de Romain GRYZKA

Modifié le 
6 novembre 2013
Par
Constin

L’équipe de Romain GRYZKA tient à rappeler très clairement que l’autorité de tutelle qu’est l’ARS (et avant elle l’Agence Régionale d’Hospitalisation ARH) doit prendre ses responsabilités dans l’épineux dossier budgétaire du centre hospitalier des Escartons. N’oublions pas que c’est cet organisme de tutelle qui a autorisé dans le passé l’accroissement et le développement du service de réanimation puis en donnant son feu vert pour les extensions de bâtiments financés par de trop gros emprunts.

 

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Nous prenons acte de la révision du SROS lancée par l’ARS le 23 octobre dernier. L’ancienne version étant annulée, nous devons profiter de cette consultation pour faire état de nos propositions travaillant ainsi pour le devenir et la sauvegarde de notre centre hospitalier, toutes sensibilités politiques confondues. L’hôpital public ne doit pas être prisonnier des dogmes de gauche comme de droite.

 

Il convient de rester prudent et de garder une certaine méfiance car l’avenant numéro 16 du nouveau SROS ne « sauve » pas le service de réanimation de la fermeture programmée. Nous devons nous battre pour que le centre hospitalier de Briançon puisse assurer un suivi en continu des patients les plus gravement malades.

 

Les jugements du Tribunal Administratif de Marseille portent entre autres sur l’article D6121-7 du Code de la Santé publique qui prévoit que les objectifs quantifiés de l’offre de soins sont exprimés par territoire de santé sans mention particulière d’implantation par commune. Sur la base de cet article, nous demandons que soit étudié :

 

- La possibilité de créer des territoires de santé « Hautes-Alpes Nord » et « Hautes-Alpes Sud » différents du territoire de santé actuel « Hautes-Alpes ». Le territoire de santé « Hautes-Alpes Nord » trouvant tout son sens dans le cadre de l’obtention d’un label d’hôpital transfrontalier et d’hôpital de montagne.

-La possibilité d’inclure dans la définition des territoires de santé le « temps maximum d’accès » à l’offre de soin de réanimation prévu par le 2° de l’article D6121-7 du Code de la Santé Publique, afin de prendre en compte l’éloignement des autres offres de soin de réanimation et notamment Gap et Grenoble. La vision technocratique de la santé ne correspond pas à la réalité du terrain où les contraintes naturelles, économiques et humaines ne sont pas les mêmes dans le briançonnais qu’ailleurs."

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