Association les riverains de berwick

Modifié le 
8 octobre 2012
Par
Constin

 L'association "les riverains de berwick"   ecrivent une lettre ouverte au maire de Briançon :

 

 
Monsieur Le Maire,
 
Vous avez été élu selon votre "profession de foiʺ  parue avant la dernière élection municipale. Nous nous permettons de vous rappeler la teneur au recto de ce courrier.
 
Au moins trois points ne sont pas respectés :
 
3. Améliorer la qualité de vie pour tous les habitants
 
4. Maîtriser l'urbanisation
 
5. Retrouver des pratiques démocratiques
 
Engagement qui ont peu de valeur financière, mais une grande valeur eu égard au respect de l'éthique morale.
 
Merci pour le skate-park, et bientôt la pépinière d'entreprises, la culture alternative, la chaufferie centrale, situés à proximité des habitations des résidants permanents de BRIANÇON et en centre ville.
 
Merci de faire participer et d'informer DÉMOCRATIQUEMENT les riverains concernés par vos projets mis en place par votre seule décision et de très peu d'élus totalement acquis à votre cause.
 
Merci pour la construction des logements de l'avenue du LAUTARET, qui ne respecte pas les règles D'URBANISME INSCRITES DANS LE PLU.
 
Merci d'avoir accordé un permis de construire rue du Général COLLAUD, sans tenir compte des vrais problèmes de sécurité incendie : LE CAMION ÉCHELLE DES POMPIERS NE PEUT PAS PÉNÉTRER dans la voie de circulation laquelle ne permet pas le CROISEMENT DE DEUX VÉHICULES, cette voie équipée d'un simili trottoir, sans bordure, présente un risque non négligeable pour les piétons, souvent des enfants qui se rendent au lycée ou collège.
 
Merci d’ignorer courriers, pétitions, etc…, attitude révoltante, irresponsable, désinvolte et surtout méprisante qui nous a conduit à la création d’une association, dont vous n’avez que faire.
 
Merci de refuser de nous recevoir, vous complaisant de nous laisser face aux nuisances que vous nous avez imposées de manière totalitaire sans vous soucier des garanties de résultats satisfaisantes pour tous, y compris pour les utilisateurs. Nous souhaitons, avec une volonté farouche, faire aboutir nos droits à la qualité de vie dont vous êtes le garant et « l’instigateur »,
 
Il y aura les skateurs frustrés du simple fait de votre autocratie, il faudra bien leur trouver des compensations qui ne les pénaliseront plus, car comme nous, ils sont tributaires du choix empirique de l’emplacement du skate park et de l’absence d’isolation phonique du hangar. Il est inutile que vous colportiez que nous nous opposons à la mise en place de sonomètres dans nos habitations, car vous deviez, et ceci a été confirmé par voix de presse, faire procéder à une étude par un acousticien dont les résultats devaient nous être communiqués fin juin. Qu’en est-il ?
 
Vous disposiez à l’envie de tout un panel, qui, si vous l’aviez souhaité, vous aurait parfaitement renseigné sur les nuisances sonores d’un tel lieu d’activité. L’état du hangar, tout comme l’implantation en centre ville d’une telle activité, auraient dû, avec quelque peu de pragmatisme, vous orienter vers une simple réflexion d’abandonner ce projet et de l'envisager ailleurs, ce qui immanquablement nous a conduits au désastre actuel.
 
Votre détermination a été d’ignorer ces états de fait dont vous aviez inévitablement connaissance ; les réseaux sociaux nous ont éclairés sur ce point.
 
Tout aussi empiriquement vous avez prévu un budget insuffisant, dépassé, et n’avez plus aucune ressource pour corriger vos certitudes qui ne sont que des erreurs. Vous avez dilapidé les deniers publics, nos impôts fonciers les plus élevés de BRIANÇON nous ont trahi.
 
Selon ce qui précède, veuillez fermer ou stopper ces inepties sous quinzaine, ou bien nous agirons en justice  à votre encontre, vu les jurisprudences concernant les nuisances sonores en ville. Devant l’état des finances de la ville, à votre niveau, votre responsabilité de l’utilisation des deniers publics est d’anticiper et de prévoir.
 
Les décisions seront de votre fait et la diffusion très large de ce courrier va être effectuée en ville et alentours, car de surcroît vous avez, via les réseaux sociaux, créé un différend important dans la ville entre « les vieux » et les jeunes qui bien sûr ne comprennent pas notre ressenti. Cette situation conflictuelle, dont vous êtes générateur, est totalement inacceptable. Veuillez reprendre le contrôle et faire publiquement votre mea-culpa.
 
Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance de notre profond mécontentement.
 
Le Président

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