Les radicaux de gauche en ordre de bataille pour les sénatoriales

Modifié le 
22 juillet 2014
Par
Constin

La fédération haut-alpine du Parti Radical de Gauche (PRG) vient de renouveler son bureau. Aux côtés du président Joël Giraud, on retrouve Valérie Prieur-Blanc secrétaire et Valérie Rossi trésorière. Cette réunion fut l’occasion pour le PRG de faire le bilan des élections municipales où cinq membres du PRG détiennent des mandats municipaux (4 sont maires) et des élections européennes où Valérie Rossi était candidate en 4e position.

 Rappelons aussi que le nouveau gouvernement de Manuel Valls compte deux nouveaux Secrétaires d’Etat radicaux de gauche, Annick Girardin déléguée au développement et à la francophonie et Thierry Braillard chargé du sport, tous deux anciens collègues parlementaires du député haut-alpin. Ils ont, en cela, rejoint la ministre radicale de gauche Sylvia Pinel (Logement et Egalité des territoires).

Pour l’avenir, les radicaux de gauche sont d’ores et déjà en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales et notamment les élections sénatoriales, bien décidés à affirmer leur présence.

Au niveau national le PRG est particulièrement impliqué dans toutes les questions sociales et sociétales et défend des valeurs et des convictions qui font son identité. Si les parlementaires radicaux de gauche soutiennent la politique du gouvernement dans ses grandes lignes ils savent néanmoins se démarquer et faire régulièrement entendre leur voix lorsque leurs positions diffèrent. Ce fut le cas lors du tout récent débat sur la réforme territoriale où les radicaux de gauche ont nettement regretté la précipitation,  le manque de concertation et d’objectivité et donc d’efficacité de ce projet. De son côté, le PRG se mobilise pour la construction d’une véritable décentralisation qui laisse une vraie place à la ruralité, aux petites communes, aux zones de montagne, et offre de véritables moyens aux collectivités locales par le biais, notamment, de mécanismes de péréquation entre territoires riches et territoires pauvres.

Le radicalisme, c’est une gauche attachée aux libertés mais aussi à la solidarité, une gauche qui encourage l’économie et l’entreprise si ces dernières sont clairement régulées, en d’autres termes une gauche de l’individu responsable et solidaire. Une gauche réformatrice, pragmatique et ambitieuse. Une gauche qui aspire à républicaniser la France, l’Europe et les institutions internationales.

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