Nouvelles start-up : le brevet est-il indispensable ?

Modifié le 
9 juillet 2018
Par
Constin

Actuellement, seules deux nouvelles start-up françaises sur dix déposent un brevet. La protection ultime de la propriété intellectuelle est malheureusement une bête noire pour ces petites entreprises novatrices. Les démarches ainsi que les frais de dépôt et de maintien en vigueur des brevets font détourner les têtes des nouveaux patrons. Pourtant, il s’agit d’une opportunité pour une start-up de se développer de manière rapide et pérenne.

Déposer un brevet, c’est monopoliser

Une jeune start-up qui possède un brevet est une entreprise qui a tous les droits de protéger son invention contre une utilisation par un tiers. Le brevet est aussi un moyen d’accorder des licences aux autres entreprises qui souhaitent développer la même invention.

Un atout pour attirer les investisseurs

Au moment de développer une start-up, il est bien évident que des fonds doivent être levés pour que le projet démarre et génère des profits. Afin de mettre en confiance les investisseurs sur la pérennité des activités, il n’y a pas plus efficace qu’un brevet qui confirme la sécurité de la propriété intellectuelle de la start-up. D’une certaine manière, ce titre prouve aussi la croyance de l’inventeur en son invention, son investissement pour sa protection afin de rassurer les investisseurs sur la viabilité de la start-up. D’après une étude menée par France Brevets et l’École des Mines, la probabilité pour qu’une start-up soit cotée en bourse, rachetée ou fusionnée avec une autre entreprise est de 30 %. Pourtant, elle n’est que de 8 % sans les brevets.

La nouvelle mesure de l’INPI pour les start-up

L’Institut National de la Propriété Industrielle s’est rendu compte à travers des études statistiques que si les start-up sont si réticentes à breveter leurs inventions, les raisons sont que le coût du dépôt de brevet en France est assez élevé et que les démarches administratives y afférentes sont compliquées. Afin d’inciter les dépôts et de protéger au maximum la propriété intellectuelle des nouvelles entreprises françaises, l’INPI a décidé de diminuer de moitié les droits de brevetage et de maintien des brevets.

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