Dette de Briancon

Modifié le 
14 janvier 2014
Par
Constin

Devant 200 Briançonnais venus à son invitation dans la Cité Vauban à l'occasion des  vœux pour la nouvelle année, Arnaud MURGIA, candidat à l'élection municipale de  Briançon, a déclaré : ..........
 

    "en 6 ans, nous allons diminuer la dette de Briançon par deux, et engager la baisse des impôts locaux.

    "Dans 6 ans, mon équipe aura ramené cette dette à 35 millions d’euros. Et avec cet effort sans précédent, nous serons alors en mesure de voter en conseil municipal la  baisse de la taxe foncière et la baisse de la taxe d’habitation" 

    "Le Gérard Fromm de 1990 qui a augmenté les impôts locaux de plus de 50% est bien  le Gérard Fromm de 2010 qui a augmenté le prix de l’eau de 30% tout comme il est  bien le Gérard Fromm de 2012 qui a soutenu François Hollande et ses 50 milliards  d’euros d’impôts en plus pour les Français" 

    "Mon grand plan pour nos finances sera détaillé, chiffré, et expliqué. Pour diminuer  notre dette par deux, nous allons cibler 10 à 15 millions d’euros d’emprunts dans  l’ensemble de notre dette que nous rembourserons de manière anticipée. Je  proposerai à nos créanciers et à l’Etat un plan global sur 6 ans"   

    "il n’y aura pas d’adjoint aux finances, car je prendrai en charge moi même les  finances de notre ville pour m’assurer que les engagements pris aujourd’hui soient  demain des engagements tenus " 

    "Le point commun de tous nos problèmes, c’est notre fiscalité 2 fois plus élevée qu’ailleurs. Si nous ne résolvons pas ce problème, notre ville mourra, parce qu’une ville que toutes les forces vives quittent – les jeunes, les entrepreneurs, les investisseurs, les gens qui veulent tout simplement avancer dans leur projet de vie – c’est une ville qui n’a pas d’avenir." 

    "le maire sortant fait désormais preuve d’une commisération cynique en sortant son chéquier pour distribuer aux Briançonnais des « chèques solidarité eau ». Plutôt que de faire payer la RBEA, je demande aujourd’hui tout simplement que les 10 000 euros alloués à ces chèques solidarité eau soient réintégrés au compte de campagne de Monsieur Fromm, car en République, on n’utilise pas l’argent public pour faire des chèques aux électeurs à 80 jours du premier tour !" 

 

 

Intervention d’Arnaud Murgia  voeux aux Briançonnais 10 janvier 2014 
Discours intégral

 

Mesdames et messieurs, et si vous me le permettez, mes chers amis, 

 

Ce soir, j’ai voulu vous exprimer mes voeux depuis notre Cité Vauban. Cela n’a rien d’un symbole. Briançon est née ici même. Combien de guerres ont vu défiler ces fortifications? Combien de drames? Combien d’incendies, et de reconstructions? Briançon s’est toujours reconstruite, comme après sa destruction quasi complète en 1624 et en 1692. La Cité Vauban, ce n’est pas qu’un souvenir, c’est l’Histoire de France. Et la Cité Vauban, elle nous
donne comme une leçon : une ville comme la nôtre, dont les habitants ont une si grande force de caractère, se relève toujours des difficultés.

 

L’Histoire est d’ailleurs toujours de bon conseil. Ecoutez comment Vauban s’adressait à l’époque à Louis XIV : “Sire,  2 je préfère la vérité, quoi que mal polie, à une lâche complaisance qui ne serait bonne qu’à vous tromper “.

 

Et bien au moment de vous prononcer mes voeux, permettez-moi de m’inspirer de cette belle leçon d’Histoire et de ce grand homme pour à mon tour ne faire preuve d’aucune complaisance à l’égard de la vérité.

 

Si j’ai décidé de me présenter à l’élection municipale de Briançon, ce n’est pas pour vous tenir un discours que chacun d’entre vous a déjà entendu 10 fois, 50 fois, 100 fois. C’est pour résoudre les problèmes, et faire le travail que personne ne veut faire.

 

Au fond, quels sont les grands problèmes de notre ville?

 

Briançon est trop endettée, Briançon a des impôts locaux horriblement élevés. Je veux résoudre ces problèmes. Je suis candidat pour résoudre ces problèmes.

 

Depuis 6 mois que je suis en campagne, j’ai bien entendu chacune et chacun d’entre vous. J’ai compris qu’une grande partie de nos concitoyens étaient désespérés des politiques. A Briançon, tout change, mais rien ne change. En 2014, je ne serai pas celui qui expliquera aux Briançonnais que nous ne pouvons rien faire car nous sommes trop endettés. Cela fait 30 ans que nous disons cela à nos électeurs. Il est temps que cela cesse.

 

Alors dans les jours qui viennent, je vais dévoiler une partie de notre projet pour Briançon. Je veux vous dévoiler le cap que j’ai décidé de fixer pour notre ville. Il est extrêmement simple : la semaine prochaine, je vais dévoiler mon plan pour les finances de la ville. Et ce plan, il ne sera pas un constat, ou une explication. Il sera un projet, chiffré.

 

Si nous sommes élus en mars prochain, l’équipe que je mène prend un engagement ferme : en 6 ans, nous allons diminuer la dette de Briançon par deux, et engager la baisse des impôts locaux.

 

Briançon est endettée à hauteur de 70 millions d’euros. Dans 6 ans, mon équipe aura ramené cette dette à 35 millions d’euros. Et avec cet effort sans précédent, nous serons alors en mesure de voter en conseil municipal la baisse de la taxe foncière et la baisse de la taxe d’habitation que Gérard Fromm avait augmenté de 50% en 1990, passant le taux de taxe d’habitation à 18% et le taux de taxe foncière de 12,45% à 42%.

 

Du passé répond l’avenir, mes chers amis, nous finissons toujours par revenir à Vauban.

 

Le Maire sortant veut aujourd’hui nous donner des leçons de bonne gestion. Il n’est pas en mesure de le faire. Aurait-il changé? La réponse est non. Parce que les faits sont tétûs. Le Gérard Fromm de 1990 qui a augmenté les impôts locaux de plus de 50% est bien le Gérard Fromm de 2010 qui a augmenté le prix de l’eau de 30% tout comme il est bien le Gérard Fromm de 2012 qui a soutenu François Hollande et ses 50 milliards d’euros d’impôts en plus pour les Français.

 

La réalité, mes amis, c’est que les gens ne changent pas. Le Maire sortant de Briançon fait partie de cette catégorie d’hommes politiques qui n’ont pas vraiment d’intérêt pour la vie des gens. Il augmente les impôts, il augmente les charges, et n’imagine même pas une seule seconde que derrière ces décisions, il y a des centaines de personnes qui n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois, ou qui sont obligées de déménager.

 

Voilà la raison de mon engagement en politique, je veux vous la dire le plus sincèrement possible : quand on s’engage en politique, on s’engage parce qu’on aime les gens, on s’engage car on veut aider les gens, on s’engage car on est humble devant la responsabilité qui nous a été donnée. C’est la raison, la seule raison, de mon engagement en politique.

 

Alors j’entends déjà les critiques arriver : est-ce vraiment possible ? Peut-on vraiment diminuer la dette de la ville par deux? Est-ce un tour de magie?

 

Il n’y a pas de magie la dedans, il y a simplement du courage, et l’intention d’être l’équipe qui va faire le boulot que personne n’a voulu ou pu faire auparavant.

 

Mon grand plan pour nos finances sera détaillé, chiffré, et expliqué. Pour diminuer notre dette par deux, il faudra faire des sacrifices. En plus du désendettement actuel de la commune, nou
s allons cibler 10 à 15 millions d’euros d’emprunts dans l’ensemble de notre dette que nous rembourserons de manière anticipée
. Je proposerai à nos créanciers et à l’Etat un plan global sur 6 ans. Ces 10 à 15 millions, nous les trouverons avec 3 leviers :

- si nous ne sommes pas condamnés dans le contentieux qui nous oppose au Casino, nous utiliserons les 6 millions d’euros qui ont à ce jour été provisionnés par la commune pour rembourser des emprunts. Je veux rappeler que cette épée de Damoclès qui pèse à hauteur de 6 millions d’euros au dessus de nos têtes, c’est le cadeau que nous a fait madame Daerden, adjointe du maire sortant. Ces gens là s’amusent à faire des recours contre tout et n’importe quoi. Ils oublient juste que quand ils les gagnent, ces recours, ce ne sont pas eux qui payent les condamnations, ce sont toujours les contribuables.

- Second levier, la vente d’actifs non stratégiques. Je m’y engage, jamais je ne vendrai EDSB comme cela a pu être envisagé par le passé. Mais j’envisagerai de céder certains de nos biens, non pas pour financer le train de vie courant de la ville, mais à nouveau, pour désendetter.

- Troisième levier, la restructuration du coeur de ville et de nos forts, dans laquelle je crois, et qui dégagera des ressources nouvelles. Ces ressources, elles aussi, je les investirrai dans le désendettement.

 

 

Et comme je vous l’ai dit, je prends un engagement très simple. A la fin de ce plan de désendettement, qui sera respecté à la lettre, nous serons en mesure d’engager la baisse des impôts. Je prends d’ailleurs un second engagement devant vous ce soir. Si je suis élu, il n’y aura pas d’adjoint aux finances, car je prendrai en charge moi même les finances de notre ville pour m’assurer que les engagements pris aujourd’hui soient demain des engagements tenus.

 

Je veux que chacun d’entre vous le comprenne : je ne suis pas candidat pour gérer la failllite. Je suis candidat pour l’enrayer. J’ai 30 ans, et j’ai decidé de m’engager totalement dans cette élection car je crois que mon dynamisme et mon experience, autant au Ministère des Finances qu’auprès de deux Ministres dans le précédent Gouvernement peuvent être utile à ma ville.

 

Car au fond, d’où partent tous nos problèmes?

Briançon, c’est une ville qu’un jeune locataire quitte quand il veut devenir propriétaire.

Briançon, c’est une ville qu’un salarié qui a connu un accident de parcours quitte, car il ne peut plus payer son loyer.

Briançon, c’est une ville qu’un jeune qui veut créer une entreprise quitte, car c’est bien trop cher, de créer une entreprise ou un commerce à Briançon.

Briançon, c’est une ville où les investisseurs n’investissent pas, car il est bien moins cher d’investir à Montgenèvre ou dans la Vallée.

 

Le point commun de tout cela, c’est notre fiscalité 2 fois plus élevée qu’ailleurs. Si nous ne résolvons pas ce problème, notre ville mourra, parce qu’une ville que toutes les forces vives quittent – les jeunes, les entrepreneurs, les  investisseurs, les gens qui veulent tout simplement avancer dans leur projet de vie – c’est une ville qui n’a pas d’avenir.

 

Alors voilà, mesdames et messieurs, j’ai voulu vous tenir ce soir ce discours peut être un peu technique, mais au moment de vous souhaiter mes voeux, j’ai voulu que ceux-ci soient des voeux d’espoir. J’ai voulu commencer ces 3 mois de campagne en fixant un cap. Mon projet, ce n’est ni des promesses pharaoniques, ni des mesurettes. Je veux m’attaquer aux sources du problème. Je veux changer Briançon.

 

La politique, ca ne sert pas à rien. On peut changer les choses. Je ne peux pas écouter nos concitoyens me dire à longueur de journée que les impôts sont trop élevés, que l’eau est trop chère, qu’ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à la cantine car la cantine est trop chère, et ne rien faire. Voilà pourquoi j’ai proposé la baisse de 10% du prix de l’eau et l’objectif d’un ticket de cantine à 1 euros 50 pour tous. Je tiendrai ces engagements, et les économies, nous les ferons,car avant de proposer des projets pharaoniques, il faut pener à la vie des gens. Et elle est difficile, à la fin du mois, cette vie.

 

Je veux d’ailleurs revenir sur le « fait du jour » : après avoir augmenté le prix de l’eau de 30% pendant l’intégralité de son mandat, et tenter de faire croire aux Briançonnais qu’à 80 jours du premier tour, il allait en baisser le prix, le maire sortant fait désormais preuve d’une commisération cynique en sortant son chéquier pour distribuer aux Briançonnais des « chèques solidarité eau ». Cette mesurette n’est ni plus ni moins que du bricolage politicien, de la part d’un maire sortant tellement loin de la réalité de ses administrés qu’il commande études sur analyses - aux frais du contribuable- pour s’apercevoir que les charges sont trop lourdes pour les Brianconnais.

 

Ce qui est même incroyable dans cette affaire, c’est que de l’avoeu même de son adjointe madame Marchiello, le maire sortant de Briançon ne sait même pas à quelle condition de revenu vont être soumis ces chèques! A quiconque en fait la demande? Un tel cynisme, c’est du jamais vu !

 

Alors plutôt que de faire payer la RBEA, je demande aujourd’hui tout simplement que les 10 000 euros alloués à ces chèques solidarité eau soient réintégrés au compte de campagne de Monsieur Fromm, car en République, on n’utilise pas l’argent public pour faire des chèques aux électeurs à 80 jours du premier tour !

 

 

 

Alors, mesdames et messieurs,

Au début du mois de février, je vais présenter mon équipe pour Briançon. Elle sera jeune, dynamique, compétente, et j’insiste, honnête. Les emplois sur mesure pour la 1ère adjointe, avec moi, c’est fini. Les appartements municipaux vendus au mari de la 1ère adjointe, avec moi, c’est fini. Les centres de tourisme sociaux vendus au conseiller municipal chargé du tourisme, avec moi, c’est fini. La conseillère municipale chargée du logement qui prend la direction rémunérée d’un centre de logement social, avec moi, c’est fini. Mon équipe, elle ne va pas faire de la politique pour se servir. Elle va faire de la politique pour régler les problèmes. Elle va faire le travail que les autres n’ont pas voulu faire.

 

Je n’ai pas peur du cap extrêment ambitieux que je fixe pour Briançon. Briançon est trop belle pour être aussi mal gérée.

 

La vieille ville est trop belle pour être devenue une ville musée mal aboutie, dont la première chose que l’on voit en y rentrant sont des poubelles, et dont le principal accès est un parking fermé qui donne tout sauf envie d’y venir passer un moment. Un simple moment de vie. Cette gargouille, je veux à la fin de mon mandat que vous ayiez plaisir à venir y chercher votre pain, votre tabac, à venir tout simplement y passer un moment agréable entre amis. Je veux que nos commerçants travaillent, et que nous développions l’accueil hôtelier de nos touristes, car notre gargouille est trop belle pour que nous ne la valorisions pas.

 

Le voeu que je forme, c’est qu’en 2014, nous mettions en oeuvre le changement dont Briançon a besoin.

 

Je n’ai pas peur des critiques, je n’ai pas peur des attaques. Durant trois mois, je vais mener une campagne comme jamais nous n’en avons mené. Parce que j’ai au fond de moi la conviction que nous sommes dans le vrai, et que nous pouvons faire tellement mieux.

 

Alors, si vous le voulez bien, je vous demande d’accepter mes voeux de bonne santé, de bonheur, pour vous et les votres, et
je vous propose de m’aider, tout simplement de m’aider, à gagner cette élection. Pas pour moi. Pas pour vous. Mais pour Briançon.

 

Et Briançon, c’est plus important que tout le reste.

 

Merci à vous.

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