La montagne, une chance de plus pour sept jeunes Parisiens

Modifié le 
28 novembre 2016
Par
Constin

L’association 82-4000 Solidaires a accueilli un groupe de sept jeunes, et leurs deux accompagnateurs, du 14 au 19 novembre. Ce groupe, issu de l’Ecole de la 2e Chance Val d’Oise (E2C95), est le premier de leur structure à rejoindre le Briançonnais pour découvrir la montagne. Partout en France, l’Ecole de la 2e Chance œuvre pour l’insertion professionnelle des 18-26 ans, qui ont quitté le système scolaire sans diplôme ni qualification. Ceux-ci ont saisi une chance supplémentaire avec 82-4000 Solidaires, dans les sommets, pour tirer profit d’une expérience inédite.

Durant quelques jours, chacun a ainsi pu découvrir des horizons inconnus, comme à l’hélistation, auprès d’une équipe de secouristes en montagne, ou encore à la Maison des bêtes à laine, une ferme de Cervières.
Tous ont aussi pu repousser leurs limites et affronter leurs peurs : « Je n’avais jamais vu la neige et la montagne, et j’avais peur du vide à un mètre au-dessus du sol. Mais j’ai lutté contre le vertige, et j’ai fait de l’escalade et une via ferrata, j’ai réussi à être plus fort que mon angoisse ! » s’enthousiasmait Mutaro Indjai, 22 ans, avec fierté.
Les jeunes ont aussi appris à doper leur motivation, lors de randonnées pédestres ou en raquette : « Monter sur le site de Buffère a été l’épreuve la plus difficile pour la plupart d’entre nous, mais aussi un super moment. On a eu souvent envie d’abandonner, mais on s’est entraidé pour arriver au bout. Et ça valait le coup ! » s’entendaient-ils. Les journées ont aussi été rythmées par des temps complices, dont l’un fera figure de souvenir marquant : « Je n’avais jamais dormi dans un chalet en pleine montagne, isolé du reste du monde.
J’ai fêté mes 20 ans là-haut, avec une banane et une bougie en guise de gâteau. C’était exceptionnel, je m’en rappellerai toujours. » expliquait Anthony Mendes. Les quatre jeunes hommes et les trois jeunes femmes, forts de leurs aventures, sont partis avec de bonnes résolutions : « Nous nous sommes aperçus que nous pouvons toujours faire plus que ce que l’on pense, qu’il faut avoir confiance en soi, et qu’il ne faut pas trop s’écouter dans l’effort ou la crainte pour se dépasser. » Marine Baudoin et Julien Monnier, leurs encadrants, espèrent d’ailleurs que ces prises de conscience porteront leurs fruits : « De retour en Val d’Oise, nous allons faire un retour de ce séjour et formaliser tout ça. Nous souhaitons qu’ils puissent dorénavant puiser dans ces valeurs pour affronter les aléas de la vie quotidienne, y compris face aux difficultés dans la recherche d’emploi. »
La réussite de ce premier séjour conforte L’E2C95 dans son envie de reconduire l’expérience avec l’association Briançonnaise. Un second groupe est d’ailleurs déjà attendu au printemps prochain.

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