Communiqué du PS briançonnais

Modifié le 
17 décembre 2010
Par
Constin

Quand l'État (ou ses représentants) souffle le chaud et le froid...Maison de la Justice et du Droit

 

Après la suppression du Tribunal d'Instance et des Prud'hommes, le Parti Socialiste du Briançonnais se réjouit de l'ouverture prochaine de la Maison de la Justice et du Droit. Cette présence de proximité rassurera les citoyens et les salariés Alpins du nord qui espèrent trouver là une réponse efficace aux obstacles judiciaires.

 

Mais dans le même temps, le Parti socialiste s'inquiète de la dégradation persistante des finances du Centre Hospitalier des Escartons de Briançon (CHEB) qui a justifié l'avance par l'A.R.S. de 2 millions d'euros pour boucler les charges de décembre.

 

Déjà en septembre, nous nous étions insurgés contre un certain nombre de préconisations de l'audit du Cabinet PHME dévoilé en août dernier. Ce rapport pointait des dysfonctionnements internes, des défaillances dans l'organisation des services voire des carences managériales d'une part, et d'autre part, témoignait implicitement d'un certain laxisme "tutélaire" tout en dénonçant des financements inopportuns voire injustifiés.

 

Mais le point critique, confirmé aujourd'hui, se révélait être la suppression d'emplois (60 depuis 2007), unique variable d'ajustement des équilibres budgétaires.

 

Dès lors, comment peut-on à la fois considérer une situation financière très dégradée générant des suppressions d'emplois et rendre obligatoire, pour des raisons de sécurité sanitaire justifiées, le maintien d'une offre de soins complète, capable d'affronter les situations d'urgence ? C'est un non sens !

 

Pour le Parti Socialiste briançonnais, il n'y a ni fatalité ni inéluctabilité en matière de suppressions d'emplois ; celles-ci ne sauraient constituer une réponse adaptée au retour rapide à l'équilibre budgétaire et financier de l'hôpital. D'autant que pour maintenir la qualité des soins et la satisfaction des patients, au niveau où chacun les reconnaît aujourd'hui, l'adéquation des moyens aux besoins reste une priorité.

 

L'arrivée d'une nouvelle direction permettra-t-elle de renouer le dialogue ? Nous le pensons, si elle accepte de s'asseoir autour d'une table réunissant l'ensemble des acteurs de ce pôle sanitaire essentiel qu'est le Centre Hospitalier des Escartons de Briançon.

 

A force de souffler le chaud et le froid, l'État va enrhumer l'ensemble des citoyens briançonnais qui ne trouveront d'autre issue pour se soigner correctement, que d'émigrer vers des terres plus hospitalières. C'est pourquoi, le Parti Socialiste soutiendra toutes les actions de défense de l'outil de travail des salariés de l'hôpital et de défense de la qualité des soins sur l'ensemble de notre territoire transfrontalier.

 

 

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