JO-2018: le CNOSF "se prononcera" mercredi "sur les quatre candidatures"

Modifié le 
14 mars 2009
Par
Constin

 

Interrogé par l'AFP, Jean-Paul Clémençon, directeur de cabinet du président du CNOSF Henri Sérandour, a par ailleurs indiqué que les demandes de "rectificatifs adressées par les candidatures de Nice et Pelvoux seraient examinées lundi".

Le CNOSF a réagi ainsi "à des commentaires lus ou entendus à la suite de la diffusion du rapport de la Commission d?évaluation mise en place dans le cadre du choix de la ville française candidate" aux JO 2018. L'instance a rappelé notamment que "la mission de la Commission d?évaluation consiste à fournir une analyse technique des données présentées par chaque ville et ne se substitue pas au Conseil d?administration, seul détenteur du pouvoir de décision", peut-on lire dans le communiqué.

Vendredi, la publication anticipée du rapport de la commission d'évaluation avait provoqué de nombreuses polémiques. Pelvoux, qui avait obtenu une mauvaise appréciation de la commission, avait dénoncé "les règles du jeu faussées en cours de route" et "une analyse truffée d'erreurs factuelles".

Le président d'honneur de la candidature, le député Joël Giraud avait même demandé le report du vote et une nouvelle évaluation, dénonçant les rumeurs relayées par des médias niçois qui faisaient état de l'élimination pure et simple de Pelvoux avant même le vote.

Nice, par la voix de son maire Christian Estrosi, avait également déploré les "incohérences" d'un rapport "subjectif" et demandé leur correction.

Selon les conclusions des 14 membres de la commission, Grenoble et Annecy avaient été jugées comme ayant le "potentiel nécessaire" pour organiser les Jeux. La candidature de Nice était elle considérée comme présentant trop de risques tandis que Pelvoux avait été jugée inapte à remplir les critères requis par le CIO.

"On a déjà vu des candidatures moins bien notées que d'autres par la commission l'emporter et modifier les points faibles en cours de route", a jugé M. Clémençon qui a justifié la publication anticipée du rapport par un besoin de "transparence". "Tout le monde commençait à parler. on a choisi de publier le rapport pour que les candidats sachent où ils en sont."

Le rapport de la commission doit servir de base au choix des 45 membres du conseil d'administration appelés mercredi à élire, parmi les quatre requérantes, la ville qui portera la candidature française.

 

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