Les chaufferies bois seraient-elles seulement sources de nuisances ?

Modifié le 
26 février 2016
Par
Constin

Communiqué de presse de Mr Gérard Fromm.

 

Communiqué :

 

Les chaufferies bois seraient-elles seulement sources de nuisances dans des villes de gauche ?

 

Après la mise en service d’une première chaufferie bois en 2007 (400 KW), puis l’inauguration de la plus grosse chaufferie publique de la Région PACA en 2010 (1600 KW), située à côté de la gare en plein cœur de ville afin de chauffer 250 logements ou structures (parmi lesquels 200 HLM, quatre écoles, La Poste, la salle des fêtes), la commune d’Embrun s’apprête à construire sa troisième chaufferie bois (900 KW)  au mois de mars. Celle-ci alimentera à partir de décembre 2016 le centre hospitalier, l’Archevêché, la copropriété Lapeyrouse, la Maison des Solidarités, des logements sociaux et privés, des locaux communaux et le bâtiment ONF.

A Embrun, personne ne trouve rien à redire sur :

 

  • l’implantation de cette chaufferie à proximité immédiate du centre-ville historique,
  • la hauteur de la cheminée de 15 mètres,
  • la fermeture prématurée de la patinoire pour l’installation du chantier,
  • la perte de places de stationnement sur le parking de l’esplanade,
  • l’intégration paysagère du bâtiment
  • les impacts éventuels sur la santé publique alors que la nouvelle chaufferie sera pourtant située à côté du centre hospitalier.

 

Au contraire, à Embrun, élus - de la majorité comme de l’opposition - et habitants, se félicitent de voir une source de chaleur propre se substituer au grand nombre de vieilles chaudières très polluantes et saluent l’implication de la commune dans le développement des énergies renouvelables. C’est d’ailleurs grâce à son réseau de chaleur bois qu’Embrun a obtenu en 2013 le label« Agir pour l’Energie » délivré par la Région PACA.

A Embrun, le bois énergie n’est pas perçu comme source de pollution ou de nuisances mais au contraire comme un levier de développement économique, créateur d’emplois, garant de la cohésion sociale et de l’environnement.

A Embrun, l’immobilier et le tourisme ne se sont pas effondrés suite à la mise en service des deux premières chaufferies. Embrun présente toujours  le visage d’une ville reconnue pour la qualité de son climat, son art de vivre et le charme de son centre ancien.

A Embrun, il apparait évident que pour être économiquement viable, le réseau de chaleur doit être implanté au plus près des bâtiments desservis. Comme l’explique Marc Viossat, adjoint au maire et président de la régie bois-énergie « Il ne faut pas que les réseaux soient trop longs, sinon, il y a perte d’énergie. C’est pourquoi la chaufferie doit être au centre du réseau de chaleur qu’elle fournit. Comme celle de la gare, à Embrun, d’où partent 2 200 mètres de tuyaux ».

A Embrun, tout le monde s’accorde à dire que les chaufferies bois ne sont pas sources de pollution et ne rejetteraient quasiment aucune particules fines car elles sont soumises aux normes antipollution les plus sévères et sont équipées des mêmes filtres que celle actuellement en projet au sein du cœur de ville de Briançon.

 

Nous n’avons jamais entendu M. Gryzka ni M. Murgia émettre la moindre critique ou remarque sur le déploiement de la filière bois-énergie à Embrun.

 

L’exemple du déploiement consensuel des 3 chaufferies bois du centre-ville d’Embrun, située à seulement 30 km de Briançon, tend à démontrer que l’acharnement et l’obstruction à des fins strictement politiciennes dont font preuve les Droites briançonnaises pour s’opposer, par tous les moyens, à la réalisation du réseau de chaleur du cœur de ville de Briançon ne repose sur aucun fondement.

 

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