Week end réaction sur e-briancon, voici la position des élus Vert

De son attachement il n'en fut rien, bien au contraire.

La Saur a quitté Briançon seulement dix ans plus tard, en 2000, du fait de tous les freins mis par Alain Bayrou et ses équipes.

Les démêlés avec la SAUR, s’ils illustrent la connivence de l’ancien maire avec les multinationales, n’ont cependant rien à voir avec la mauvaise gestion de la RBEA. Le remboursement à la SAUR n'a affecté (et affecte encore lourdement) que le budget municipal.

En 2006, l'assainissement a été délégué à la SEERC dans des conditions très défavorables pour la RBEA, par le A Bayrou président de la CCB. Cette décision a eu de lourdes conséquences sur l'équilibre financier de la RBEA.

 

Aujourd’hui, la RBEA est au bord du gouffre financier : pourquoi ? Une mauvaise gestion ? Oui, mais la responsabilité n’en incombe pas aux salariés qui auraient mal fait leur travail.

Non, il s'agissait d'une politique délibérée dont l’objectif inavoué était de revenir à une gestion privée de l’eau.

·         Aucun investissement depuis 20 ans alors que ceux ci était déjà préconisés en 91 par les techniciens pour le maintien d'un réseau en bon état.

·         Lors de la délégation de l’assainissement, la convention imposée à la RBEA lui était très défavorable. Seuls 30 % des recettes de la facture totale sont perçues par la RBEA. La facturation est effectuée pour le compte de la SEERC pour un coût ridiculement bas. Les frais d'achat, de pose, de relève des compteurs ... sont à la charge exclusive de la RBEA..

·         Tous les travaux pour le réseau d'eau sont restés à la charge de la régie.

·         Dépenses inconsidérées : achat de véhicule inutile, masse salariale sans rapport avec les possibilités de l'entreprise, doublement non-justifié de certains postes, utilisation à des fins personnelles des véhicules de fonction, marchés trop favorables aux entreprises extérieures.

·         Pertes de recettes : entreprises utilisant l'eau gratuitement, laxisme dans le recouvrement des impayés,

 

Toutefois, ces errements relèvent d'une même logique politique : l'eau a été considérée depuis 20 ans comme une marchandise dont on peut tirer profit allègrement, soit en privatisant sa gestion, soit en l’utilisant comme «vache à lait » pour pallier à la mauvaise gestion de la ville et pour les intérêts particuliers de certains.

Depuis 20 ans les Verts dénoncent cette politique. Nous nous sommes battus pour le retour à la gestion publique de l’eau et continuons à œuvrer pour que cette gestion soit transparente et rigoureuse. Nous avons voté pour le passage en Régie municipale directe et nous voterons ce soir pour le relèvement inéluctable des tarifs de l'eau pour que la sécurité de l’approvisionnement soient assurés à Briançon. Nous prenons nos responsabilités face à l'urgence et pour pallier à irresponsabilité des équipes précédentes qui a prévalu jusqu'à présent..